Voici le principal d’un « papier journalistique » que nous venons de voir sur le web. Le thème va certainement vous plaire. Car la thématique est « la justice ».
Le titre saisissant (Tribunal de Quimper : « Je pensais que les femmes devaient se taire ») est sans confusion.
Présenté sous la signature «d’anonymat
», l’auteur est reconnu comme quelqu’un de sérieux.
Il n’y a pas de raison de douter du sérieux de ces révélations.
Sachez que la date de publication est 2024-01-09 11:47:00.
La victime, une trentenaire d’origine étrangère, est arrivée dans le pays de Quimper il y a près de vingt ans après son mariage avec le prévenu alors qu’elle n’était âgée que de 17 ans. Vingt ans plus tard, elle ne parle toujours pas ou très peu le français. Elle ne travaille pas non plus. Elle est une femme plutôt isolée socialement étant donné qu’elle a laissé sa famille et ses amis dans son pays natal.
Depuis son installation dans le Finistère, sa vie se résume à celle d’une mère au foyer, ne sortant que peu de chez elle, et à celle d’une épouse victime de violences conjugales. Mardi 9 janvier, son mari, un homme âgé de 42 ans, a comparu devant le tribunal de Quimper pour des faits de violences habituelles commises entre 2017 et le mois de décembre 2023.
Des « pulsions agressives »
Selon les dires de la victime, son mari lui aurait, quasiment depuis le début de leur mariage, régulièrement fait des reproches et tenu des propos dévalorisants, lui disant qu’elle n’était pas « une femme », qu’elle ne servait qu’à faire à manger. Au départ, « je pensais que les femmes devaient se taire et s’asseoir dans un coin », a-t-elle déclaré lors de ses auditions. Mais aujourd’hui, elle n’a plus l’envie de se taire.
Ensemble, le couple a eu deux beaux enfants. Ils ont aussi partagé de jolis moments. Mais depuis quelques années, la situation conjugale se serait fortement dégradée avec de violentes disputes et un mari pouvant parfois en venir aux mains. « Je ne supporte plus ses pulsions agressives », a affirmé la victime aux enquêteurs. Une femme qui a désormais « peur » de son conjoint et qui désire divorcer depuis la commission des derniers faits datant du 16 décembre 2023.
« Je m’en veux énormément »
Ce jour-là, aux alentours de 17 h 30, une voisine avait appelé la gendarmerie pour un différend familial au sein de l’habitation du couple. Après une dispute pour un repas qu’il n’aurait pas aimé et pour une histoire de chaussette disparue, le quadragénaire avait mis une claque à sa femme et l’avait saisie par les cheveux, la traînant dans le couloir de leur résidence. Une scène de violences confirmée par l’aînée du couple qui avait dû intervenir pour les séparer.
À l’audience, le prévenu a pleinement reconnu les faits, versant quelques larmes. « Je m’en veux énormément », a assuré celui qui évoque une hausse des tensions au sein du couple depuis des soucis financiers et des pertes de son permis de conduire ainsi que de son travail. Mardi, il a été condamné à dix mois de prison avec un sursis probatoire d’une durée de deux ans ainsi qu’avec une interdiction de contact et de paraître au domicile de la victime. Une peine aménageable qu’il purgera chez un membre de sa famille.
Bibliographie :
Droit des sociétés/La SARL unipersonnelle,(la couverture) .
Justice divine,A voir et à lire. . Disponible sur internet.
Photographie/Personnalités/K/Alberto Korda,Le livre .