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Sur internet : Taha Bouhafs veut « laver son honneur » selon son avocat

Voici le principal d’un article que nous venons de relever sur le web. Le sujet va bien vous intéresser. Car la thématique est « la justice ».

Son titre (Taha Bouhafs veut « laver son honneur » selon son avocat) est sans ambages.

Annoncé sous la signature «d’anonymat
», l’éditorialiste est connu et fiable.

Il n’y a pas de raison de douter de la fiabilité de ces révélations.

Sachez que la date de publication est 2022-07-08 03:19:00.

Dans « Apolline Matin » ce vendredi sur RMC et RMC Story, Me William Bourdon, avocat de Taha Bouhafs, dénonce les manquements de la procédure interne de La France insoumise après les accusations de violences sexuelles qui ont conduit au retrait de sa candidature aux législatives.

Savoir de quoi il est accusé et pouvoir s’expliquer. C’est ce que demande Taha Bouhafs à La France insoumise, après que sa candidature aux législatives a été retirée début mai, d’abord en raison des attaques racistes qu’il subissait, avant que des accusations de violences sexuelles soient dévoilées par La France insoumise deux jours plus tard. Il réclame d’être entendu dans le cadre de cette procédure interne.

« Ce jeune homme, formidable, s’est comporté avec une dignité impeccable, et ce n’est pas le cas de tout le monde, explique son avocat, Me William Bourdon, dans ‘Apolline Matin’ ce vendredi sur RMC et RMC Story. Il a conservé le silence, il s’est mis de côté, il s’est sacrifié dans l’intérêt collectif du mouvement. Ça a été extrêmement violent et dur pour lui. Dans ce genre de circonstances, ceux qui font l’objet de soupçons embrassent très facilement des postures victimaires, ‘persécutives’, attaquent leurs accusatrices, les médias, les juges… Il a attendu que les élections se terminent pour dire quelque chose d’extrêmement simple : j’ai été victime, j’ai fait l’objet d’une peine qui ne dit pas son nom. Une mesure de bannissement, d’ostracisation, comme il l’a subi, c’est une forme de châtiment, une forme de peine qui ne dit pas son nom. Il dit donc : j’ai fait l’objet de cette peine sans avoir bénéficié du respect des principes élémentaires d’une procédure interne. Ce qu’il demande aujourd’hui, avec beaucoup de dignité et de force, c’est de savoir de quoi il est accusé, pour pouvoir s’expliquer. Je précise que dans les régimes tyranniques ou despotiques, la caractéristique, c’est qu’on est accusé sans savoir de quoi on est accusé. C’est le pire. »

« Un avatar de procédure »

Selon Me William Bourdon, la décision d’écarter Taha Bouhafs a été prise dans « un avatar de procédure » de la part de LFI. « Le point essentiel, c’est que d’évidence, il y a eu une espèce de précipitation de la part d’un certain nombre de partis, poussés par une vague citoyenne, par une exigence de vigilance tout à fait légitime et compréhensible, pour se doter de procédures de filtrage. Je ne suis pas hostile à cela. Mais tout cela s’est fait dans un tel bricolage que ça a conduit à des modalités de procédure qui sont très peu respectueuses des principes d’un procès équitable », souligne l’avocat de Taha Bouhafs, qui s’étonne qu’aucune plainte n’ait été déposée et du rôle de Clémentine Autain.

« Clémentine Autain ne fait pas partie du comité (de suivi contre les violences sexistes et sexuelles, ndlr). Elle n’est pas supposée avoir eu connaissance des éléments, donc sur quoi se base-t-elle ? Si c’est si grave, comment expliquer que cette jeune femme, qui a fait ce signalement, n’ait pas déposé plainte ? Comment expliquer, si elle a été victime de quelque chose qui a été très sévère, qu’elle n’ait pas été dans une évidente cohérence jusqu’au bout ? Je pose la question. Je dis que ça interroge, de la part d’une jeune femme qui fait ce signalement qui provoque, comme l’a dit Jean-Luc Mélenchon d’ailleurs, une forme de mort sociale. Ce jeune homme a dérouillé très durement. Il a subi une dépression très rude, les gens lui ont tourné le dos. Il a été ostracisé. Je ne souhaite à personne de subir ce qu’il a subi. Le fait qu’il n’y ait pas eu de plainte pénale, pas d’article 40 de la part de personnes qui avaient le droit, sinon le devoir, de le faire, interroge. Et donc ça accentue ce décalage entre une justice politique expéditive et cette situation de non-droit dans laquelle il se trouve. On se trouve devant un casse-tête, une situation ubuesque. Il faut reprendre de fond en comble toute cette procédure. Taha Bouhafs essuie les plâtres. Il demande d’être entendu pour s’expliquer et laver son honneur et sa réputation. »

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