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Que retenir de ce texte : Il la violente et c’est elle qui le défend à la barre du tribunal de Nevers

Cet encart de quelques lignes ayant pour sujet « la justice » circule sur internet, nous avons voulu vous le révéler dès à présent.

Son titre suggestif (Il la violente et c’est elle qui le défend à la barre du tribunal de Nevers) est parlant.

Annoncé sous le nom «d’anonymat
», l’éditorialiste est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour d’autres textes qu’il a publiés sur le web.

Vous pouvez donc donner du crédit à cette publication.

La date de publication est 2022-10-30 12:07:00.

Le 25 février, à Ciez, les gendarmes sont appelés en pleine nuit au domicile d’un couple. Il est en train de boire de l’alcool. Les autorités constatent des traces de violences dans la pièce et sur les deux protagonistes. Mais pas à la même échelle.

Lui, porte des traces de griffures. Elle, a plusieurs ecchymoses, notamment un coquard et des traces de coups de poing au visage.

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L’ivresse de l’homme est à l’origine de la dispute, qui s’est transformée en passage à tabac. Coups de poing, de tête, de pied. Un des enfants, une fillette de 8 ans, assiste à la scène et voit son père, ivre, tomber sur sa maison de poupée.

« Tout va bien », malgré « des hauts et des bas »

L’homme a reconnu « des claques et des coups de poing ». Mais il n’est pas présent à la barre pour se défendre. C’est sa compagne, qui a été violentée, qui le fait pour lui. Dans ses déclarations, elle paraît minimiser les faits, précise qu’il est un bon père, qu’aujourd’hui, ils sont toujours ensemble et que « tout va bien », malgré « des hauts et des bas », qu’il a été suivi par une assistante sociale depuis « ce problème », qu’il n’est pas venu « parce qu’il travaille ». Elle ne veut pas « l’enfoncer » ou que cette histoire « prenne des proportions qu’elle ne doit pas prendre ». Les photos de son visage tuméfié sont pourtant éloquentes. « Je veux juste que quelqu’un l’aide », plaide-t-elle (empty)

« On ne peut pas aider quelqu’un qui ne le veut pas », remarque la présidente, qui souligne au passage « qu’un père violent ou alcoolique n’est pas un bon père ». Elle s’inquiète que les disputes continuent à ce jour.

 

« Madame a servi de punching-ball et son conjoint ne se remet pas en question »

La procureure de la république (empty)

La procureure de la République, Alexa Carpentier, rappelle que l’alcool est une circonstance aggravante, pas une excuse. « Boire, c’est faire un choix. L’alcoolisme est une maladie, mais il fait le choix de ne pas se soigner. Et il ne vient pas répondre de ses actes. Madame a servi de punching-ball et son conjoint ne se remet pas en question. Il a besoin de soins, mais est-ce qu’il va s’y soumettre ? »

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Elle requiert deux ans de prison, dont six mois ferme, avec diverses obligations, notamment de soins, et de suivre un stage contre les violences faites aux femmes.

De la prison avec sursis

Il sera finalement condamné à 12 mois de prison avec sursis, mais devra suivre certaines obligations pendant deux ans, notamment de soins, de travail, et d’effectuer un stage de responsabilisation pour la prévention et la lutte contre les violences au sein du couple et sexistes. Il n’aura également pas le droit de porter d’armes durant cinq ans. S’il ne respecte pas ces obligations, il devra faire ses 12 mois de prison. Sa conjointe ne s’est pas portée partie civile et ne sera donc pas indemnisée.

Marlène Martin

Bibliographie :

Des conspirations et de la justice politique/Préface,A voir et à lire. . Disponible sur internet.

Les Tribunaux français face à la justice européenne,A voir et à lire. .

Philosophie/Absolu/relatif,Le livre .