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Quoi penser de ce papier : Avocat collaborateur H/F en droit de la famille, des personnes et du patrimoine à Bordeaux

Dans le cadre de notre travail de vous alerter, nous publions ci-dessous un post vu sur internet aujourd’hui. Le thème est «la justice».

Son titre (Avocat collaborateur H/F en droit de la famille, des personnes et du patrimoine à Bordeaux) parle de lui-même.

Sachez que l’éditorialiste (présenté sous le nom d’anonymat
) est positivement connu.

Vous pouvez de ce fait faire confiance aux informations qu’il divulgue.

Le texte a été divulgué à une date mentionnée 2023-04-22 20:24:00.

Voici ll’article mentionné :


Le Village de la justice est le 1er site de la communauté des métiers du Droit, en accès libre, créé en 1997 (en savoir plus). Avocats, juristes d’entreprises et salariés, magistrats, étudiants, notaires, huissiers, fiscalistes, RH, experts et conseils etc, y trouvent de nombreuses informations et participent à la communauté, s’informent, établissent leur réseau, recrutent… Le premier Réseau du droit ! > Découvrez notre philosophie et fonctionnement ici.

Ouvrages sur le même objet:

Appel à la justice de l’État/Seconde lettre à milord Sidney,Ouvrage .

Langue des signes française/Justice,(la couverture) .

Quand les anges tombent,Le livre .

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La Commission propose une révision des normes de commercialisation des produits agroalimentaires

La Commission propose une révision des normes de commercialisation des produits agroalimentaires – EU Law Live

21 avril 2023

Consommateurs, santé et environnement Marché interne

Aujourd’hui, la Commission européenne a proposé une révision des normes de commercialisation pour plusieurs produits agroalimentaires, dont les fruits et légumes, les jus de fruits, le miel, la volaille et les œufs.

Les révisions proposées visent à accroître la transparence pour les consommateurs, à promouvoir la production de ces produits dans l’UE, à prévenir le gaspillage alimentaire et à réduire les déchets d’emballage. Des règles d’étiquetage d’origine plus claires et obligatoires pour le miel, les noix et les fruits secs, ainsi que les fruits et légumes, seront mises en œuvre, et le ou les pays d’origine doivent apparaître sur l’étiquette.

Les révisions exempteront également les fruits et légumes « moches » présentant des défauts externes, mais toujours adaptés à la consommation locale/directe, de se conformer aux normes de commercialisation pour réduire le gaspillage alimentaire.

biscuits

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Sur internet : «Nous sommes passés à l’action» déclare l’avocat du coach parisien

A mentionner, ce texte sur le web dont la thématique est « la justice » et qui va vous réjouir.

Son titre saisissant («Nous sommes passés à l’action» déclare l’avocat du coach parisien) est évocateur.

Le chroniqueur (identifié sous le nom d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres posts qu’il a publiés sur internet.

Vous pouvez prendre connaissance de ces infos en toute confiance.

Sachez que la date de publication est 2023-04-21 07:50:00.

Texte d’origine :

L’avocat de Christophe Galtier confirme avoir déposé plusieurs plaintes auprès du procureur de Paris, après les accusations de discrimination portées à l’encontre de son client.

L’Affaire Galtier continue. L’avocat de l’entraîneur parisien, Olivier Martin, a confirmé à RMC Sport avoir déposé plusieurs plaintes ce vendredi auprès du procureur de la République de Paris. Elles concernent les accusations de discrimination raciste et religieuse qui pèsent sur Christophe Galtier. «Nous sommes passés à l’action» a commenté l’avocat.

Les plaintes sont contre l’ancien directeur sportif niçois Julien Fournier, les journalistes Romain Molina et Daniel Riolo, et contre X pour diffamation et mise en danger par diffusion d’informations. «Désormais, nous avons l’espoir que le magistrat ait la même célérité que son collègue de Nice qui a ouvert une instruction. Christophe Galtier est à disposition de l’un et de l’autre pour répondre, si besoin aux questions afin que l’instruction aille le plus vite possible pour faire cesser les accusations calomnieuses» a noté Olivier Martin.

Publications:

Des conspirations et de la justice politique/III,(la couverture) .

La question de la justice chez Jacques Derrida,A voir et à lire. .

Zoopolis,(la couverture) .

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Relecture de l’éditorial : À Nantes, le retrait d’affiches provoque un malaise au sein du tribunal judiciaire

Un fois de plus, ce blog va vous livrer un éditorial qui a été repéré sur internet. Le sujet est «la justice».

Le titre (À Nantes, le retrait d’affiches provoque un malaise au sein du tribunal judiciaire) est parlant.

Présenté sous la signature «d’anonymat
», le pigiste est connu et fiable pour plusieurs autres papiers qu’il a publiés sur internet.

Les infos divulguées sont en conséquence appréciées véridiques.

Sachez que la date de parution est 2023-04-19 14:12:00.

Voici lle texte :

bloqué

Réservé aux abonnés

Le président, Franck Bielitzki, avait retiré, en décembre 2022, des affiches sur les portes de bureaux du greffe. À la surprise générale du personnel de la juridiction.

« On a imaginé qu’un justiciable en colère s’était introduit dans les couloirs du tribunal, le vendredi soir, après 18 h. Mais il n’en était rien… », raconte un greffier du tribunal de grande instance de Nantes.
« On a imaginé qu’un justiciable en colère s’était introduit dans les couloirs du tribunal, le vendredi soir, après 18 h. Mais il n’en était rien… », raconte un greffier du tribunal de grande instance de Nantes. | ARCHIVES FRANCK DUBRAY / OUEST-FRANCE

  • « On a imaginé qu’un justiciable en colère s’était introduit dans les couloirs du tribunal, le vendredi soir, après 18 h. Mais il n’en était rien… », raconte un greffier du tribunal de grande instance de Nantes. | ARCHIVES FRANCK DUBRAY / OUEST-FRANCE

« On a imaginé qu’un justiciable en colère s’était introduit dans les couloirs du tribunal, le vendredi, après 18 h. Mais il n’en était rien… » C’était il y a quatre mois. Des personnels de greffe et des agents administratifs découvrent avec stupeur diverses traces laissées par un visiteur, dans les couloirs du troisième et du quatrième étages, le matin du lundi 12 décembre 2022. Une information du site d’actualité Mediapart confirmée par plusieurs sources du tribunal judiciaire de Nantes.

Des…

Parutions:

Amour et justice,Clicker Ici .

Justice aux Canadiens-Français !/Chapitre IX,(la couverture) .

Survivre à l’enfer,A voir et à lire. . Disponible sur internet.

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Revue de presse internet : Laurent Nuñez a porté plainte pour diffamation contre l’avocat de l’étudiant tchadien interpellé

En explorant le web nous avons remarqué un éditorial qui va vous plaire. Sa thématique est « la justice ».

Le titre saisissant (Laurent Nuñez a porté plainte pour diffamation contre l’avocat de l’étudiant tchadien interpellé) est sans ambages.

Le journaliste (présenté sous le nom d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres textes qu’il a publiés sur le web.

Ce post peut ainsi être pris au sérieux.

Le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a déposé une plainte pour diffamation contre l’avocat de Souleyman A., l’étudiant tchadien interpellé vendredi 14 avril à Paris en marge des manifestations contre la réforme des retraites, a appris Le Figaro d’une source proche du dossier.

Ouvrages sur le même thème:

Grec ancien/Dieux/Thémis,(la couverture) .

La Justice,Ouvrage .

Paroles de palais de justice,Ouvrage .

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Cela circule sur le web : Family remembers 1-year-old girl killed by vehicle in Brownsville, demanding justice

Notre équipe a vu un article sur le web dont la thématique est «la justice».

Son titre troublant (Family remembers 1-year-old girl killed by vehicle in Brownsville, demanding justice) parle de lui-même.

Sachez que l’écrivain (identifié sous la signature d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

L’encart peut en conséquence être pris au sérieux.

L’article :

The family of a 1-year-old girl who was hit by a vehicle and killed in Fayette County gathered to remember her.

Kahlani Marie Brown died after she was hit on Green Street in Brownsville Borough on Aug. 11.

Her family says she would have turned 2 on Sunday. They gathered at her grave to hold a balloon release in her memory.

PHOTOS >>> Family remembers 1-year-old girl killed by vehicle in Brownsville, demanding justice

“We wish the circumstances were different, unfortunately, they’re not,” said Heather Fowler, Brown’s great aunt.

About 50 people came to honor Brown. They took a moment to sing “Happy Birthday” to her.

Despite the time that has passed, the family is still looking for answers.

“We’re still seeking justice for Kahlani,” said Fowler.

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TRENDING NOW:

Wildlife photographer captures shot of ‘Croczilla’ in Everglades Local police searching for pair of suspects with active warrants Person reportedly shot in Pittsburgh’s Uptown neighborhood VIDEO: New charges filed against Butler County mechanic, 3 new victims come forward DOWNLOAD the Channel 11 News app for breaking news alerts

Bibliographie :

Droit administratif. 2e édition,A voir et à lire. . Disponible sur internet.

La justice,A voir et à lire. . Disponible sur internet.

Sociologie de la délinquance et de la justice pénale – Nouvelle édition actualisée,Ouvrage .

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A connaître ce texte : «Nous allons nous battre» assure son avocat

Je vais tout vous révéler sur ce papier qui vient d’être publié, dont le sujet est «la justice».

Son titre («Nous allons nous battre» assure son avocat) est évocateur.

Présenté sous la signature «d’anonymat
», le pigiste est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

La date de parution est 2023-04-15 06:34:00.

Publié le : Modifié le :

Au Niger, Abdoulaye Seydou a été condamné, vendredi 14 avril, à neuf mois de prison ferme pour « diffusion de données de nature à troubler l’ordre public ». Cet acteur de la société civile nigérienne, coordonnateur du mouvement M62, avait été arrêté fin janvier.

Abdoulaye Seydou a été arrêté alors qu’il revenait d’une visite sur un site d’orpaillage près de Tamou, dans le Tillabéri, dans le sud du pays. Ce site avait été bombardé par les forces armées nigériennes, pour neutraliser des terroristes. L’armée avait annoncé sept combattants tués mais la société civile la soupçonne d’avoir fait plus de victimes dont des civils. Le M62 avait même accusé les forces armées de représailles.

Joint par RFI, l’avocat d’Abdoulaye Seydou, Maître Boudal Effred Mouloul, estime que le combat n’est pas fini. Il prépare déjà des recours.

« Il ne s’agit pas d’une situation qui concerne Abdoulaye Seydou et l’État du Niger mais un dossier qui concerne tous ceux qui s’intéressent, de près ou de loin, à l’espace civique nigérien, aux libertés et à la loi du 20 juin 2022 sur la protection des défenseurs des droits de l’Homme. L’intérêt de cette procédure, c’est de voir si la loi sur la protection des défenseurs des droits de l’Homme est effective, si elle est efficace ou encore si elle est ou pas applicable au Niger. Je pense, heureusement, qu’il y a des voies de recours. Nous restons sereins. Notre client est serein, il comprend tout, le peuple nigérien comprend tout et notre combat, à nous, c’est de faire en sorte que cette décision ne fasse pas jurisprudence dans l’espace civique nigérien. Cela veut dire qu’elle ne sera pas définitive. Nous allons nous battre pour qu’elle soit annulée par la Cour d’appel. »

À lire aussi : Arrestation d’Abdoulaye Seydou au Niger: «D’une certaine manière, il dérange»

Ce propos correspond à vos demandes vous aimerez également ces ouvrages:

Genre, patrimoine et droit civil : Les femmes mariées de la bourgeoisie québécoise en procès, 1900-1930,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.

La Justice… demain, ailleurs, autrement,A voir et à lire. . Disponible sur internet.

Quand les anges tombent,Le livre . Ouvrage de référence.

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Dernière actu pour vous : Mende : l’avocat honoraire François Roux visite le camp de Rieucros et mène une conférence sur la paix

A voir, ce texte sur le web dont la thématique est « la justice » et qui a des chances de vous ravir.

Le titre saisissant (Mende : l’avocat honoraire François Roux visite le camp de Rieucros et mène une conférence sur la paix) condense tout l’éditorial.

Présenté sous la signature «d’anonymat
», le rédacteur est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres textes qu’il a publiés sur le web.

Ce texte peut donc être pris au sérieux.

Voilà lle texte :

Le Lozérien a animé une conférence sur la paix dans le monde, au temple protestant de Mende, ce vendredi 14 avril 2023. Avant cela, il a parcouru le site de l’ancien camp d’internement de Rieucros. Pour lui, il est « important de se rendre sur ces lieux de mémoire. »

La pluie n’a pas empêché l’avocat honoraire François Roux de visiter le camp d’internement de Rieucros, ce vendredi 14 avril 2023, à Mende. Réfugiées sous des parapluies, cinq personnes ont parcouru avec lui le sentier passant par l’ancien camp. « C’est la première fois que je visite ce lieu. C’est extrêmement important de se rendre sur ces lieux de mémoire », confie le Lozérien.  

Le temple protestant à l’initiative de la visite

Cette visite a été organisée par la communauté protestante de Mende qui a, en premier lieu, sollicité l’avocat honoraire pour mener une conférence sur la paix dans le monde. L’événement étant prévu à 18 h, le temple lui a également proposé de suivre la visite du camp de Rieucros, plus tôt dans l’après-midi, à 15 h. Nicole Rousson et Mado Deshours, qui connaissent très bien le lieu et l’histoire, ont jonglé entre documents anciens, anecdotes et détails pour conter la triste histoire des 1 000 femmes et 100 hommes passés par Rieucros. « Ça fait une très bonne introduction à ma conférence, explique François Roux. En tant que juriste, on a un devoir de mémoire car tout ce que nous faisons se base sur ce que d’autres ont fait avant nous. »

Que peut faire le droit pour construire la paix ?

« Je suis un avocat à la retraite, mais je continue de travailler. C’est pour cela que je suis maintenant un avocat honoraire, poursuit-il. Je viens témoigner de ce qui se joue dans le droit international, et tout particulièrement avec le travail que fait aujourd’hui la Cour pénale internationale. Notamment ce qu’elle fait autour de l’Ukraine. » C’est sur cette actualité que le Cévenol a construit sa présentation. « L’idée c’est, un an après le début de la guerre menée par la Russie à l’Ukraine, de voir où on en est et surtout, où en est le droit. Aussi, que peut faire le droit pour construire la paix. »

A lire sur le même propos:

Droit des sociétés/La disparition par voie de dissolution,Le livre .

J’étais à sa merci,Ouvrage .

Une farouche liberté,Le livre .

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On revient sur l’article : GOP donor bought property from Justice Thomas: Report

Cet article, dont le propos est « la justice », vient d’être vu sur le web, notre équipe est heureuse de vous en reproduire le contenu le plus fameux ici.

Son titre (GOP donor bought property from Justice Thomas: Report) est sans confusion.

Identifié sous le nom «d’anonymat
», l’écrivain est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

Il n’y a pas de raison de ne pas croire de la fiabilité de ces infos.

Texte original mentionné :

Donor Harlan Crow’s company allegedly bought three properties from Justice Clarence Thomas’ family, which went undisclosed, according to a report from ProPublica.

Vous aimerez aussi:

Comparutions immédiates : quelle justice ?,(la couverture) .

La Justice/Veille I,A voir et à lire. .

Procédure civile : droit interne et droit communautaire,Le livre .

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Un jeu du chat et de la souris et le rôle des technologies aux frontières extérieures – EJIL : Talk !

Il existe une myriade de façons pour les États d’exercer efficacement télécommande le contrôle des droits des personnes, y compris les instructions de sauvetage préjudiciables, ainsi que les dispositions politiques et opérationnelles susceptibles d’empêcher la protection des droits de l’homme. Le 26 février 2023, un naufrage de migrants au large des côtes italiennes de Crotone a une fois de plus « choqué » l’Union européenne (UE). En effet, cela faisait longtemps qu’un naufrage n’avait pas attiré autant d’attention. Pour être clair, des centaines d’épaves disparaissent chaque année en mer Méditerranée, sans laisser de trace. Contrairement à la tragédie qui s’est déroulée au sud de Crotone, ces naufrages restent inopinés, dans l’espoir que les projecteurs ne se braquent plus sur la « crise migratoire », que l’UE a déclarée « terminée » en mars 2019 avant les élections au Parlement européen.

Le naufrage de Crotone est un autre paradigme de la retardé/non-assistance saga qui se déroule dans la région méditerranéenne au prix de vies humaines. Cependant, ce qui rend cet incident différent, c’est son contexte factuel. Bien qu’aucun appel de détresse n’ait été émis par les migrants à bord du bateau pour alerter les autorités italiennes, l’utilisation de la technologie par l’Agence de garde-frontières et de garde-côtes de l’UE (Frontex) a alerté les autorités compétentes d’une forte probabilité d’urgence, qui aurait sans doute dû être marqué comme un événement de recherche et de sauvetage (SAR). En fait, il y a d’innombrables incidents concernant des noyades et des push-and-pull-back facilités qui se produisent au milieu de l’utilisation et de la facilitation par les technologies aux frontières extérieures. Des questions déconcertantes, en tant que telles, se posent quant à la nature des obligations et des responsabilités de l’État envers les personnes en détresse en mer qui sont l’épicentre de l’exercice de la compétence extraterritoriale en matière de droits de l’homme, et le lien entre la responsabilité de l’État capacité agir et la impact de ses (in)actions. Il convient de souligner que divers faits doivent encore être établis de manière concluante car la reconstruction des événements est toujours en cours.

Arrière-plan

D’après ce que nous savons jusqu’à présent, le 22 février 2023, un bateau en bois turc avec plus de 150 migrants à bord, a quitté la Turquie et a mis les voiles le long de la « route de la Calabre » vers l’Italie. Au cours de sa course, le navire s’est brisé dans une mer agitée et est devenu en détresse, avec de grandes quantités d’eau entrant dans le bateau. Le 25 février 2023, l’avion de Frontex (partie de l’opération conjointe Themis surveillant la zone) a pu d’abord identifier le bateau, à 40 milles nautiques de l’Italie. Bien que Frontex ait soutenu qu’il ne semblait y avoir «aucun signe de détresse», les éléments de preuve que l’agence avait recueillis par des caméras thermiques, puis communiqués aux autorités policières italiennes et à celles de sauvetage maritime, indiquaient des éléments solides indiquant que le bateau était en détresse alors que il a montré un nombre élevé de personnes à bord avec des conditions de mer en état 4, ce qui signifie que la situation en mer était extrêmement périlleuse. Ces informations ont été acquises grâce à l’utilisation des technologies susmentionnées, qui (auraient dû) jouer un rôle essentiel en fournissant aux autorités une connaissance suffisante de l’état de détresse potentiel du bateau et de la nécessité d’une mission SAR. Il a également été rapporté que les signes thermiques indiquaient que non seulement le bateau était surpeuplé, mais aussi qu’il « pourrait y avoir des gens sous le pont ».

L’Italie avait accès aux capteurs de diffusion en direct qui étaient partagés par Frontex, mais n’a toujours pas classé l’incident comme une « urgence », c’est pourquoi aucune opération SAR n’a été lancée. À son tour, l’Italie a mobilisé deux patrouilleurs de la Guardia di Finanza (GDF) lançant une opération de police pour enquêter sur la situation, qui a ensuite dû retourner au port en raison du mauvais temps et des conditions de mer. Il convient de noter cependant que le GDF est mal équipé pour mener une opération SAR ; si les garde-côtes italiens avaient été déployés, ils auraient pu naviguer et entreprendre un SAR, même avec de pires conditions météorologiques (sea force 8), car ils sont équipés de manière plus professionnelle. D’après ce que nous savons jusqu’à présent, 79 vies ont été perdues, dont un total de 33 mineurs, plusieurs autres sont toujours portés disparus (environ 20) et 86 ont survécu à l’incident.

Protection de la vie en mer

En vertu du terrain du droit de la mer, le devoir de prêter assistance aux personnes en détresse reflète un devoir coutumier de protéger la vie en mer et, comme je l’ai soutenu ailleurs, le droit d’être secouru en mer devrait être reconnu dans le droit relatif aux droits de l’homme comme son ultime corrélatif logique ; le besoin n’a jamais été aussi pressant. Cette obligation, en vertu de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (UNCLOS) de 1982 et des autres traités de l’Organisation maritime internationale (OMI), contrairement à (la plupart) des traités relatifs aux droits de l’homme, n’exige aucun lien juridictionnel entre le capitaine du navire et les personnes qui doivent être secouru. Dans cet incident, le fait que le bateau des migrants se trouvait dans la région de recherche et de sauvetage (SRR) d’Italie n’aurait pas ipso facto déclencher les obligations de l’État en matière de droits de l’homme, une zone SRR n’équivalant pas à une zone juridictionnelle. Il s’agit plutôt d’espaces où les États parties doivent assurer la coopération et la coordination des activités SAR. Dans ce contexte, Attard et Vella de Fremeaux ont fait valoir qu’il serait difficile d’affirmer que la compétence existerait « par la simple présence d’un navire en détresse dans la SRR d’un État ». Par conséquent, il faudrait une action ou une inaction de la part de l’État de la RAS pour que la compétence en matière de droits de l’homme soit déclenchée (le seul fait que le bateau des migrants se trouvait dans la SRR italienne ne suffira pas).

La définition du concept de « détresse »

En ce qui concerne la signification du terme « détresse », la Convention internationale de recherche et de sauvetage en mer de 1979 (Convention SAR, telle que modifiée) prévoit qu’il s’agit d’une « situation dans laquelle il existe une certitude raisonnable qu’une personne, un navire ou un autre engin est menacé par un danger grave et imminent et nécessite une assistance immédiate» (annexe, 3/1/13). Dans ce contexte, on peut prévoir qu’un navire en bois, surchargé et qui fuit, ainsi que des preuves générées par l’imagerie thermique montrant des signes de corps au-delà du pont, indiquent une menace raisonnablement prévisible pour la vie humaine qui sera qualifiée de détresse. Ceci est important à concilier car l’identification de ce qu’est la « détresse » reste essentielle au niveau politique ainsi qu’au niveau opérationnel, car les personnes à bord n’ont pas modifié les autorités italiennes de leur état de détresse qui aurait potentiellement déclenché une « relation spéciale de dépendance ». ‘ entre les personnes en danger et les autorités de l’État, comme l’a estimé le Comité des droits de l’homme (CDH) dans AS et autres c. Italie (CCPR/C/130/DR/3042/2017, § 2.7).

Les technologies comme générateurs de connaissances

Manifestement, la raison principale de la tragédie humaine semble être les actes de négligence et l’omission de l’Italie de lancer une opération SAR dans sa zone SRR, qui a eu des conséquences fatales. Sommes-nous encore alors face à un phénomène « invisible » ? Il est incontestable que les traversées maritimes sont placées sous une surveillance aérienne importante vis-à-vis générant des connaissances visuelles par leur capacité à détecter et tracer les mouvements migratoires. On aurait pu légitimement s’attendre à ce qu’une telle utilisation renforce les capacités SAR des États en fournissant des alertes précoces et, dans une certaine mesure, comble le vide de la protection des migrants en mer. (J’en parlerai plus en détail dans un prochain article.)

Comme l’a souligné le CDH, l’obligation des États de respecter et de protéger les droits de l’homme comprend « les personnes situées en dehors de tout territoire effectivement contrôlé par l’État, dont [rights are] néanmoins impacté par ses activités militaires ou autres ». On peut soutenir à son tour que la détection des mouvements transfrontaliers permet, et fournit aux États la capacité contrôler à distance le déroulement d’une situation, impactant ainsi les droits des migrants, en exerçant ce que Moreno-Lax appelle un « contrôle sans contact » sur les individus. De cette façon, les technologies utilisées et déployées aux frontières extérieures peuvent être conceptualisées comme générateurs de connaissances qui ont la capacité d’activer le lien juridictionnel, déclenchant ainsi les obligations positives d’un État en matière de droits de l’homme d’exercer une diligence raisonnable dans la coordination des efforts de sauvetage. Sans aucun doute, ce que je préconise ici, c’est une conception fonctionnelle de la juridiction, qui affirme que l’Italie, par son décisions souveraines (actes et omissions) exercés avec un degré suffisant de télécommande contrôle sur le sort des migrants. Ainsi, les autorités avaient le capacité à impacter la vie des migrants concernés d’une manière directe et raisonnablement prévisible (pour une analyse sur des questions similaires, voir par exemple l’article de Milanovic).

Respectivement, l’obligation de protéger le droit à la vie dans le droit international des droits de l’homme englobe le devoir de « prévenir » la perte de la vie selon une norme de diligence raisonnable. La Cour européenne des droits de l’homme en Ilascu et autres c. Moldova et Russie a identifié une condition de « connaissance raisonnable » qui prévoyait que l’obligation positive préventive naît si les autorités de l’État avaient connaissance ou auraient dû avoir connaissance d’un réel autre risque immédiat à la vie d’une ou plusieurs personnes identifiées (pour une analyse approfondie, voir ici). Bien sûr, la connaissance repose sur les circonstances factuelles, mais compte tenu de l’histoire des victimes survenues à travers la mer Méditerranée (en particulier au cours de la dernière décennie), associée à une connaissance préexistante des routes migratoires méditerranéennes, les États sont raisonnablement censés appréhender que de telles l’information manifestait une certaine risque à la vie prévisible des migrants. Il apparaît donc que les autorités italiennes n’ont pas agi avec diligence pour empêcher que la menace imminente pour la vie ne se matérialise, alors même qu’elles savaient ou auraient dû savoir que risque du mal et le sort qui attendait les migrants en détresse (sur la « connaissance », voir l’article de Stoyanova).

Conclusion

Alors que les événements du naufrage des migrants de Crotone sont actuellement reconstitués, il reste à savoir si l’Italie sera tenue responsable de ses actes et omissions. Le fait que les migrants en l’espèce aient tenté de traverser la route de la Méditerranée orientale est sans doute le résultat de l’intensification des efforts en Méditerranée centrale et des accords bilatéraux conclus entre l’Italie et la Libye, qui ont clairement détourné les traversées de migrants vers d’autres routes, ce qui en soi a encore réduit la sécurité des passages à niveau. Les dangers inhérents à de tels détournements sont clairs, notamment le fait que les organisations non gouvernementales n’effectuent pas de sauvetage a priori dans ce domaine. Il s’ensuit que la nécessité de traiter et de prévenir prévisible Les décès sur les routes maritimes des migrants renforcent l’affirmation selon laquelle un droit d’être secouru en mer est reconnu aux individus. S’il est difficile à ce stade de déterminer de manière concluante la responsabilité, le naufrage des migrants de Crotone est un rappel et un résultat clair de l’échec continu des gouvernements à coopérer et – un plaidoyer – à adopter une réponse migratoire humanitaire.