Nous nous empressons de porter à votre connaissance ce papier qui vient de paraître, dont la thématique est «la justice».
Son titre (Gers : il détient et diffuse des images de mineurs, le tribunal le condamne à 12 mois de prison avec sursis) est sans confusion.
Sachez que le journaliste (présenté sous le nom d’anonymat
) est positivement connu pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur internet.
L’éditorial peut de ce fait être pris au sérieux.
Sachez que la date d’édition est 2022-09-16 00:41:00.
L’article d’origine dont il s’agit :
Un homme de 55 ans a été condamné à 12 mois de prison avec un sursis probatoire de 2 ans par le tribunal d’Auch, ce jeudi 15 septembre, pour avoir téléchargé et diffusé des images à caractère pédopornographique.
« J’ai fait une grosse bêtise », concède Philippe* à la barre. « Ce n’est pas une bêtise Monsieur, c’est un délit », reprend dans la foulée le président du tribunal judiciaire d’Auch, Philippe Romanello. Tout est parti d’une image de jeune homme mineur, téléchargée puis diffusée par ce distributeur de journaux de 55 ans, installé à Auch et jugé jeudi 15 septembre pour détention et diffusion d’images à caractère pédopornographique.
C’est le Centre international pour enfants disparus et sexuellement exploités qui a donné l’alerte sur les agissements de Philippe. Après plusieurs recherches, cette ONG basée aux Etats-Unis a effectué un signalement aux autorités françaises en leur fournissant un CD sur lequel figurait une preuve de l’activité de téléchargement d’images pédopornographiques, par le biais de la technologie « peer-to-peer », massivement utilisée pour le téléchargement illégal.
« Une personne immature sur le plan de la sexualité »
Les policiers ont pris le relais et sont parvenus à identifier l’auteur de ces téléchargements en retrouvant son adresse IP. Sur son ordinateur, ils ont découvert plusieurs centaines d’images d’hommes et de jeunes garçons nus dans des scènes pornographiques. Après avoir été interpellé et vu son matériel saisi par les autorités, l’homme a expliqué qu’il avait commencé le téléchargement « depuis deux ou trois mois ».
La police a intercepté par ailleurs une conversation sur le téléphone du prévenu, dans laquelle il fait part à une connaissance d’une possible relation sexuelle entretenue avec un mineur âgé de 13 ans, sans que celle-ci soit avérée. Le rapport du psychiatre décrit une « personne immature sur le plan de la sexualité », avec un trouble pédophile « partiellement reconnu » à l’encontre de jeunes adolescents.
Face à la gravité des faits reprochés, la substitute du procureur de la République s’est montrée ferme. « Télécharger et diffuser de telles images participe à la pédopornographie et à la prostitution », a ainsi déclaré Marjorie Fantato, avant de requérir trois ans d’emprisonnement à l’encontre du prévenu, dont deux ans de sursis probatoire avec suivi renforcé.
Dans sa brève intervention, l’avocate de Philippe, Me Gomes, se contentera de reprendre le profil psychologique de son client, insistant sur sa « naïveté », son « immaturité affective très importante » et sa « vie ritualisée et pauvre ». Autant d’éléments qui ont pu expliquer selon elle sa façon, « aussi saugrenue soit-elle », de se procurer un peu de bonheur à travers ces images pédopornographiques.
Pour ses actes commis courant novembre 2021 et jusqu’au 28 avril dernier, Philippe a finalement été condamné à 12 mois de prison avec un sursis probatoire de 2 ans, au cours duquel il sera suivi par le juge d’application des peines, mais aussi à une obligation de soins et l’interdiction de rencontrer des mineurs pendant 2 ans.
Bibliographie :
Droit et déontologie de la profession d’avocat,Le livre . Ouvrage de référence.
GREGORY,Le livre .
Omar m’a tuer,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.