Le premier est la présentation aux États de « l’évaluation de la société civile des progrès de la mise en œuvre des engagements du Conseil de l’Europe et de ses États membres pris lors du Sommet de Reykjavík, un an après le Sommet de Reykjavik ». Ce document, rédigé sous les auspices de CURE (Campagne pour défendre les droits en Europe) est le résultat d’un processus (auquel le fondateur de ce blog a également participé) dans lequel les mesures prises jusqu’à présent par les États pour mettre en œuvre la Déclaration de Reykjavik ont été compilées ainsi que les étapes qui restent à accomplir ont été identifiées. En ce qui concerne la question de la mise en œuvre des arrêts de la Cour, le document reconnaît des progrès importants sur les questions techniques, budgétaires et procédurales, mais exhorte simultanément les États à ne pas perdre de vue le cœur du problème : « assurer un suivi politique plus fort ». aux cas de non-mise en œuvre » par le Comité des Ministres et les institutions du CdE.
Deuxièmement, un groupe de plus de 400 organisations de la société civile ont uni leurs forces pour demander au Conseil de l’Europe d’ajouter à la CEDH un protocole garantissant le droit à un environnement propre, sain et durable, faisant suite à un rapport adopté par l’APCE au début du mois dernier. D’autres organisations peuvent se joindre à l’appel ici.