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Revue de presse internet : Le grand avocat Daniel Soulez-Larivière, qui habitait à Chambellay, est mort

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Notre équipe va mettre en pleine lumière ce post qui vient de paraître, dont la thématique est «la justice».

Son titre (Le grand avocat Daniel Soulez-Larivière, qui habitait à Chambellay, est mort) récapitule tout le texte.

L’auteur (présenté sous la signature d’anonymat
) est positivement connu pour plusieurs autres textes qu’il a publiés sur internet.

Il n’y a aucune raison de douter du sérieux de ces infos.

La date de publication est 2022-10-07 10:26:00.

Daniel Soulez-Larivière est décédé le 30 septembre 2022. Cet habitant de Chambellay (Maine-et-Loire) était une figure à la fois locale et nationale. (©Haut Anjou)
Daniel Soulez-Larivière est décédé le 30 septembre 2022. Cet habitant de Chambellay (Maine-et-Loire) était une figure à la fois locale et nationale. (©Haut Anjou) (©Haut Anjou)

Né à Angers (Maine-et-Loire) en 1942, grand avocat international, très présent dans la vie communale du village cher à son cœur, Chambellay (Maine-et-Loire), Daniel Soulez- Larivière est mort vendredi 30 septembre 2022, à la suite d’une mauvaise chute.

Outre une immense carrière avec en point d’orgue son combat contre la montée des nationalismes, il laissera à Chambellay le souvenir de l’homme au chapeau, silencieux, marchant au bord de l’eau, avec son chien, loin du tumulte des tribunaux.

Un humaniste

Ancien conseiller municipal de 1995 à 2001 à Chambellay, Daniel Soulez-Larivière a deux enfants. Il est l’époux de Mathilde Soulez-Larivière, actuelle membre du conseil municipal de Chambellay, autour du maire, Jean Pagis.

Jean Pagis maire de Chambellay était sous le choc samedi 1er octobre 2022, en apprenant la nouvelle de sa mort : « Nous sommes tous bouleversés. »

Alors que le ministre Éric Dupond-Moretti évoque dans les médias la disparition « d’un immense avocat », le village de Chambellay perd, lui, une figure locale bienveillante, prête à prodiguer ses conseils.

« Il venait écrire ses ouvrages à Chambellay, dans sa maison proche de l’école, et il alternait avec des marches quotidiennes au bord de l’eau pendant lesquelles il se ressourçait. Pour beaucoup ici, c’était un ami, tout simplement. »

Marie-Pascale DavroultAncienne directrice de l’école à Chambellay

Marie-Pascale Davroult se rappelle très bien de Daniel Soulez-Larivière. « À titre personnel, il m’avait adressé un discours lors de ma décoration des Palmes académiques. J’en avais été très touchée. »

Marie-Pascale Davroult ajoute : « Même s’il plaidait dans le monde entier et pour des affaires considérables, Daniel était avant tout un humaniste, à l’écoute de tous, il était mécène pour de nombreux projets communaux et artistiques. »

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Auteur d’ouvrages

Daniel Soulez-Larivière avait été fait chevalier de l’ordre de la Légion d’honneur, en 2003, puis officier de la Légion d’honneur, en 2016, pour son incroyable carrière et tous ses livres.

Les livres de Daniel Soulez-Larivière sont des références dans l’univers professionnel de la magistrature, tels que L’Avocature, Les juges dans la balance ou encore Grand soir pour la justice. Son décès laisse sous le choc ses proches et ses confrères.

Les obsèques de Daniel Soulez-Larivière auront lieu samedi 8 octobre 2022 à 15 h en l’église de Chambellay.

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Lecture:

Droit international public/Les actes juridiques non conventionnels,A voir et à lire. .

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Retour sur l’édito : Affaire Twitter contre Musk : le réseau social refuse de suspendre son action en justice, selon le multimilliardaire

Voilà un texte que nous sommes heureux de livrer ici sur notre site. Le sujet est « la justice ».
Son titre saisissant (Affaire Twitter contre Musk : le réseau social refuse de suspendre son action en justice, selon le multimilliardaire) en dit long.

Annoncé sous la signature «d’anonymat
», le pigiste est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

Il n’y a pas de raison de douter de la fiabilité de ces révélations.

Sachez que la date de parution est 2022-10-06 16:24:00.

Le feuilleton continue. Les avocats d’Elon Musk ont demandé jeudi à la cour de mettre fin à la procédure judiciaire intentée contre le patron de Tesla par Twitter pour le forcer à racheter le réseau social, à dix jours du début du procès. Ils font valoir que le multimilliardaire a proposé lundi d’honorer l’accord de rachat signé fin avril, et regrettent que Twitter « insiste pour continuer la procédure, mettant en danger la transaction et jouant avec les intérêts des actionnaires », selon un document juridique consulté par l’AFP.

Elon Musk a écrit à Twitter lundi pour proposer de racheter l’entreprise comme prévu initialement, pour 44 milliards de dollars, du moment qu’il obtenait les fonds nécessaires et que le conseil d’administration mettait fin à ses poursuites. L’entreprise basée à San Francisco a alors pris acte et indiqué avoir toujours « l’intention » de conclure la transaction. De son côté, la juge chargée du contentieux a donné jeudi jusqu’au 28 octobre aux parties pour que le patron de Tesla rachète le réseau social. Dans le cas contraire, le procès initialement prévu pour dans dix jours aura lieu en novembre.

L’opération pourrait être conclue «autour du 28 octobre»

D’après l’agence Bloomberg, les négociations pour conclure un nouvel accord patinent notamment au sujet du financement de la dette, une condition que l’homme d’affaires aurait ajouté lundi. Mais pour les avocats d’Elon Musk, leur client « a accepté de faire » ce que Twitter demandait. Ils assurent qu’ils s’attendent à ce que l’opération soit conclue « autour du 28 octobre ».

« Et pourtant, Twitter refuse d’accepter cette réponse positive. Incroyablement, (la société) insiste pour continuer la procédure (…) », assènent-ils. « Les parties n’ont pas demandé l’interruption de la procédure », a rappelé la juge Kathaleen McCormick dans une lettre aux avocats mercredi. « Je continue donc les préparatifs pour le procès », a-t-elle ajouté.

« Poursuivre la procédure n’est pas seulement un énorme gaspillage des ressources des parties et de la cour, cela va saper la capacité des parties à conclure la transaction », affirment les avocats d’Elon Musk. Twitter n’avait pas dans l’immédiat répondu à une sollicitation de l’AFP

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Sur internet : La justice interdit au site « Reflets », poursuivi par Altice, de publier de nouveaux articles fondés sur des documents volés

Je vous produit un tout nouvel article qui va compléter notre revue de presse sur « la justice ».

Le titre (La justice interdit au site « Reflets », poursuivi par Altice, de publier de nouveaux articles fondés sur des documents volés) parle de lui-même.

Sachez que l’écrivain (identifié sous le nom d’anonymat
) est positivement connu.

Texte source :

Le site d’information Reflets, poursuivi par le groupe Altice pour avoir publié des articles fondés sur des documents volés par des pirates informatiques, peut les laisser en ligne mais n’a pas le droit d’en faire paraître d’autres, a estimé, jeudi 6 octobre, le tribunal de commerce de Nanterre.

Cette décision a provoqué des protestations d’organisations de journalistes, qui y voient une atteinte à la liberté de la presse. Dans son ordonnance, le tribunal juge que la suppression des articles déjà parus n’est pas justifiée, car Reflets n’est pas l’auteur du piratage et parce qu’ils ne violent pas le secret des affaires.

Ces articles, qui ne divulguent pas de détails sur les sociétés d’Altice, évoquent le train de vie de son propriétaire, le milliardaire Patrick Drahi, pointant tout particulièrement ses déplacements en jet privé. En revanche, estime le tribunal, l’éventualité de nouvelles publications « fait peser une menace » sur Altice, propriétaire de l’opérateur télécom SFR ou des médias BFM-TV et RMC. La menace est liée, selon lui, à « l’incertitude du contenu des parutions à venir qui pourraient révéler des informations relevant du secret des affaires ».

Lire aussi La loi relative à la protection du secret des affaires est-elle une loi liberticide ?

« Censurés sur l’avenir »

Par conséquent, « nous ordonnons à la société Rebuild.sh [éditrice de Reflets] de ne pas publier sur le site de son journal en ligne Reflets.info de nouvelles informations » fondées sur ces données piratées, conclut le tribunal, sans pour autant fixer d’astreinte (somme à payer au cas où Reflets passerait outre).

« Nous ne sommes pas censurés sur le passé… mais sur l’avenir ! », a protesté Reflets sur son site, en dénonçant un « procès-bâillon ». « Nous allons faire appel. Pour nous-mêmes, mais aussi pour toute la profession », a ajouté le journal sur Twitter.

« C’est une interdiction à caractère général et absolu », a déploré l’avocate de Reflets, Lorraine Gay, qui critique « l’imprécision » du tribunal sur les informations que le site n’a pas le droit de publier. Reflets et sa société éditrice sont en outre condamnés à payer à Altice un total de 4 500 euros pour les frais de justice. Altice n’a pas souhaité faire de commentaire.

Documents internes piratés

Cette décision est « un contournement déplorable du droit de la presse. Nous la pensons infondée en droit. Son annulation est une nécessité démocratique », a réagi sur Twitter le secrétaire général de l’ONG Reporters sans frontières, Christophe Deloire. « La liberté d’informer est en péril », a également tweeté le Syndicat national des journalistes (SNJ). Un autre syndicat de journalistes, le SNJ-CGT, a dénoncé « un acte de censure ». Pour sa part, le collectif Informer n’est pas un délit a fustigé « la loi sur le secret des affaires ».

Altice avait saisi le tribunal de commerce de Nanterre en urgence et l’audience avait eu lieu le 27 septembre. Le groupe de Patrick Drahi demandait le retrait de quatre articles publiés par Reflets en septembre. Ils exploitaient des documents internes piratés puis mis en ligne en août sur le dark Net (partie d’Internet non référencée par les navigateurs classiques) par le groupe de hackeurs Hive.

Dans son ordonnance, le tribunal souligne que Reflets « n’est pas l’auteur du piratage informatique subi par les sociétés du groupe Altice » et qu’il n’y a pas de « violation évidente du secret des affaires » dans les articles déjà publiés. Il écarte donc le « trouble manifestement illicite », motif qui aurait pu justifier leur suppression.

En revanche, il estime qu’il y a un « dommage imminent » envers Altice, car Reflets entend « poursuivre les publications d’informations » piratées par Hive. A l’audience, Reflets avait fait valoir que ces informations relevaient d’un « débat d’intérêt général » et de la « liberté d’informer ».

« Il ne relève pas de la compétence du président du tribunal de commerce statuant en référé de se prononcer sur une éventuelle atteinte à la liberté d’expression qui nécessite ici un débat de fond », a répliqué le tribunal. Selon lui, sa décision se borne « à faire cesser un dommage imminent, résultant d’une menace avérée ».

Le Monde avec AFP

Bibliographie :

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Ca circule sur le web : l’actionnaire porte plainte pour diffamation contre l’avocat de la CGT

Ce papier ayant pour propos « la justice » circule sur le web, nous avons voulu vous le présenter plus bas.

Son titre (l’actionnaire porte plainte pour diffamation contre l’avocat de la CGT) parle de lui-même.

Sachez que l’éditorialiste (annoncé sous la signature d’anonymat
) est positivement connu.

Les informations communiquées sont de ce fait réputées véridiques.

La date de publication est 2022-10-05 12:21:00.

L’article dont il s’agit :

La plainte avec constitution de partie civile pour diffamation envers un particulier a été déposée au tribunal judiciaire de Paris. Elle vise Me Fiodor Rilov, pour des propos tenus mardi lors d’une assemblée générale à l’appel de la CGT au siège de Camaïeu à Roubaix, cités par divers médias, a précisé pour l’actionnaire Me Baptiste de Fresse de Monval.

Des propos « infondés »

Ces « propos portent atteinte à l’honneur et la considération du groupe HPB », Hermione People and Brands, filiale de la Financière immobilière bordelaise (FIB), qui avait repris Camaïeu en 2020, a affirmé l’avocat. « Totalement infondés et faux, ils relèvent de la loi sur la diffamation », a-t-il ajouté.

Me Rilov a proposé aux salariés d’entamer une procédure contre HPB, notamment pour trouver trace « de toutes les opérations de transfert de fonds entre Camaïeu et d’autres sociétés du groupe ». HPB incrimine deux phrases qui auraient alors été prononcées par Me Rilov. Il aurait, selon l’actionnaire, affirmé qu’« il n’est pas exclu que des fonds qui n’étaient plus dans la société ont été pris ». Il aurait aussi indiqué que la procédure qu’il veut lancer vise à « connaître les opérations qui ont vidé la trésorerie ».

« Aucune société du groupe, ni l’actionnaire, n’ont bénéficié de fonds venant de Camaïeu », a pour sa part déclaré mercredi le président d’HPB, Wilhelm Hubner.

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Otage sur des montagnes russes : un tribunal arbitral condamne la Bolivie à consommer une expropriation annoncée et à payer des dommages et intérêts pour violation de la clause TJE

Depuis 2006, l’État bolivien a adopté une politique de « récupération » des ressources et des entités considérées comme « stratégiques » par l’État. Plusieurs procédures d’arbitrage d’investissement contre la Bolivie ont été engagées à la suite des mesures d’expropriation découlant de l’exécution de cette politique. À ce jour, la principale demande dans chacune de ces affaires a été l’expropriation des investissements entrepris par la Bolivie, sauf une : l’affaire de BBVA c. Bolivie (Banco Bilbao Vizcaya Argentaria SA c. État plurinational de Bolivie (Affaire CIRDI n° ARB(AF)/18/5)).

Dans ce sui generis En l’espèce, le demandeur n’a pas présenté de demande pour une mesure d’expropriation, mais la demande de l’investisseur était plutôt la consommation de la mesure d’expropriation ordonnée par l’État.

La discussion principale a tourné autour de la portée du TJE et des normes de mesures arbitraires (c’est-à-dire l’ampleur ou la gravité de la conduite de l’État pour qu’elle soit considérée comme une violation d’un traité). Le tribunal a conclu que les deux normes avaient été violées par la Bolivie et l’a condamnée à verser une indemnité (plus les intérêts) à BBVA pour la valeur de ses parts dans un gestionnaire de fonds de pension (AFP pour son acronyme espagnol) appelé Futuro de Bolivia AFP.

Cet article traite du contexte pertinent de l’affaire, du raisonnement du tribunal et des conclusions avec des remarques finales.

Contexte pertinent

En 1997, l’État bolivien a signé un contrat avec BBVA par lequel la Bolivie a accordé une licence à cette société pour opérer en tant qu’AFP. Le contrat ne prévoyait pas de période de validité précise, mais il établissait que la licence perdrait sa validité si elle était révoquée par la Bolivie.

La Bolivie a nationalisé les services d’administration des pensions par le biais de dispositions législatives contenues dans la Constitution bolivienne de 2009 et la loi sur les pensions de 2010 (« loi sur les pensions »). Ces dispositions établissaient que la gestion des pensions serait confiée à un gestionnaire public des pensions (« Gestora ») et que la fourniture de ce service ne pouvait être confiée à aucune entité privée.

La loi sur les pensions a établi que les AFP devaient transmettre toutes les données et tous les documents en leur possession. Cette loi prévoyait également qu’un décret suprême déterminerait la date à laquelle la Gestora commencerait ses activités et la forme sous laquelle le transfert des données et des documents aurait lieu. Fait important, cette règle imposait aux AFP l’obligation de recouvrer l’intégralité des sommes dues auprès des employeurs. Enfin, la loi a établi que les AFP étaient tenues de continuer à fournir les services pendant que la Gestora commençait ses fonctions de gestionnaire public des pensions.

BBVA a demandé au Tribunal de déclarer que la Bolivie avait violé et continuait de violer les articles 3 (1) et (2) du TBI Bolivie-Espagne qui contiennent une disposition TJE et l’interdiction des mesures arbitraires. En outre, la Demanderesse a demandé au Tribunal d’ordonner à l’État bolivien de payer la juste valeur marchande de ses actions dans Futuro de Bolivia AFP et d’autoriser BBVA à déposer ses actions sur un compte dont l’État bolivien est le bénéficiaire.

Analyse du Tribunal

Le Tribunal a énoncé trois critères principaux liés à la norme TJE et un concernant l’interdiction des mesures arbitraires.

Premièrement, le Tribunal a déterminé qu’étant donné que la disposition relative au TJE dans le traité de protection des investissements applicable (le TBI Bolivie-Espagne) ne faisait aucune référence au droit international coutumier, la norme de protection de cette disposition était différente de celle de la norme de traitement minimum. Par conséquent, il est clair que selon le raisonnement du tribunal, à moins que le traité d’investissement n’en dispose autrement, la norme TJE est différente de la norme minimale de traitement.

Deuxièmement, les arbitres ont suivi les critères adoptés par différents tribunaux concernant les obligations imposées aux États par le biais de la norme TJE. Selon le Tribunal, cette norme exige des États qu’ils se comportent de manière raisonnable, cohérente et sans ambiguïté ; accorder un cadre juridique certain et prévisible aux investisseurs ; et éviter de se livrer à des actes arbitraires ou à du harcèlement à l’encontre de l’investisseur.

Troisièmement, les arbitres ont rejeté l’argument de l’intimé relatif au seuil élevé requis pour constater une violation de la norme TJE. Selon le raisonnement du Tribunal, le seuil doit être déterminé au cas par cas en fonction de toutes les circonstances pertinentes.

En outre, le Tribunal a brièvement analysé la norme de protection contre les mesures arbitraires, soulignant qu’une mesure arbitraire est toute mesure contraire à la loi, à la justice ou à la raison.

Plus précisément, le Tribunal a conclu que les conduites suivantes étaient injustes, inéquitables et arbitraires :

  1. La loi sur les pensions a établi une période de transition jusqu’au lancement des opérations de la Gestora au cours de laquelle BBVA était légalement tenue de continuer à fournir des services de gestion des pensions en Bolivie. Cette période de transition a duré douze ans en raison des trois facteurs suivants : L’État bolivien a créé la Gestora cinq ans après avoir légalement établi la nationalisation, il a commencé le transfert des données sept ans après cette mesure, et a reporté à quatre reprises le début de la opérations.

Aux yeux du tribunal, comme cela s’est produit en Vivendi II, l’investisseur a été retenu en otage sur le territoire bolivien considérant que BBVA a continué à fournir des services tout en étant empêché de disposer de son propre investissement pendant douze ans et privé de toute certitude quant au moment où l’État reprendrait son investissement. Par conséquent, le Tribunal a jugé que la conduite de l’État bolivien était injuste, déraisonnable et illégale pour ne pas avoir accordé à l’investisseur un cadre juridique clair, prévisible et transparent.

  1. Comme mentionné, un processus de transfert de données a eu lieu de 2017 à 2019. Au cours de cette période, l’État bolivien a soudainement et à plusieurs reprises modifié la réglementation relative au transfert de données et d’informations de l’AFP à la Gestora. Comme le tribunal de la PSEG cas considéré, les arbitres ont compris que ces changements généraient un « effet de montagnes russes » au détriment de l’investisseur.
  2. Enfin, l’État bolivien a poursuivi pour obliger l’investisseur à rester sur son territoire après la résiliation du contrat pour percevoir toute somme dotée par les employeurs à l’AFP. De plus, la Bolivie a imposé BBVA comme condition pour quitter le pays pour assumer le soi-disant «stock de deuda» qui était la dette impayée des employeurs envers l’AFP.
  3. Le tribunal a conclu qu’il était illégal et déraisonnable d’exiger de l’investisseur qu’il continue à exécuter ses obligations contractuelles telles que le recouvrement de créances une fois que le contrat n’était plus valide. De plus, les arbitres ont constaté que ce processus de recouvrement pouvait devenir indéfini.

En ce qui concerne la restitution intégrale de la créance non recouvrée, le Tribunal a estimé qu’elle était totalement arbitraire car une procédure préalable pour négligence dans le recouvrement de la créance devrait avoir lieu avant qu’une mesure similaire ne soit prise contre l’investisseur.

Remarques finales

Il est important de souligner les aspects suivants :

  1. La différence établie par le tribunal entre le TJE et la norme de traitement minimum pourrait devenir pertinente pour l’analyse des cas actuels et futurs de deux manières. Premièrement, pour l’analyse de l’application de la norme TJE, le raisonnement du tribunal servirait d’explication logique pour savoir quand assimiler le TJE et les normes minimales de traitement et quand ne pas le faire. Deuxièmement et dans le même ordre d’idées, la conclusion du tribunal pourrait guider d’autres arbitres pour déterminer dans quels cas le droit international coutumier s’appliquerait.
  2. Les critères énoncés dans la décision concernant le seuil de la norme FET, étayés par des cas tels que Glencore c. Colombie, pourrait déclencher une analyse plus approfondie dans les tribunaux des investissements concernant la gravité du comportement de l’État qui équivaudrait à une violation de la clause TJE. L’analyse minutieuse et complète assumée et proposée par le Tribunal transcende celle qui serait simplement basée sur le seuil haut ou bas requis pour la violation, elle se concentre sur les faits et circonstances spécifiques de l’affaire.

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Dernière actualité pour vous : Tribunal de Perpignan : « M’en souviens pas, je bois 3 litres de vodka par jour »

Ce post, dont le thème est « la justice », a été découvert sur internet, notre staff est heureux de vous en produire l’essentiel ci-dessous.

Le titre troublant (Tribunal de Perpignan : « M’en souviens pas, je bois 3 litres de vodka par jour ») est sans ambiguïté.

Identifié sous la signature «d’anonymat
», l’éditorialiste est connu et fiable pour d’autres papiers qu’il a publiés sur le web.

La fiabilité est par conséquent impérieuse en ce qui concerne ce texte.

Si quelques vols sont reprochés au prévenu, ce sont surtout d’invraisemblables dégradations commises au préjudice d’une entreprise de construction et de l’association ESAT qui l’ont envoyé devant le tribunal en procédure de comparution immédiate.

L’attitude affichée par le trentenaire qui fait face au tribunal est plutôt incompréhensible. Il semble de moquer complètement du sort qui peut lui être réservé. 

« Vous reconnaissez les faits, Monsieur ? » questionne la présidente en liminaire des débats. 
« Je ne m’en souviens pas, j’étais bourré ».

Ce 21 septembre, la police est appelée sur un chantier Perpignanais, depuis le mois d’août, différents vols et dégradations sont constatés dans le secteur. 70 mètres de grillage ont été dérobés sur la zone de construction et le foyer voisin a été visité, le voleur est reparti avec des aliments et divers objets. Mais, surtout, de gros dégâts ont été commis, notamment 11 véhicules dégradés, des cabanons de chantiers et leur contenu vandalisés. La police aperçoit deux hommes qui escaladent une clôture à leur arrivée. Les fonctionnaires réussissent à rattraper l’un d’eux. Il correspond parfaitement au suspect filmé à plusieurs reprises par les caméras de surveillance.

« Avec qui étiez-vous? », interroge la magistrate.
« Je sais pas ».

« Vous avez un lien avec l’ESAT ? »
« Je sais pas ».

« Que faisiez-vous là ? »
« Je sais pas, je bois 3 litres de vodka par jour ». 

« Que vous payez comment ? »

« Avec mon pécule de prison. Je suis sorti le 16 août » (NDLR : le 1er vol date du 17 août).

« Une amnésie calculée, martèle le procureur. Il attend que l’orage passe mais les faits sont caractérisés. Des vols alimentaires, bon… mais 200 litres d’eau déversés dans l’entreprise, les voitures dégradées, la chambre froide laissée ouverte ce qui a provoqué la perte de tous les aliments ! « 

Il requiert 18 mois ferme « au vu des préjudices subis« .

« Tenez compte de sa personnalité atypique, tente Me Sow, l’incarcération n’arrangera rien. Il a réitéré juste après sa sortie. Il faut le soigner pour préparer une vraie réinsertion ».

Ce sera pourtant 15 mois ferme avec maintien en détention et interdiction de paraître à Perpignan durant 2 ans.

Ce propos correspond à vos recherches vous adorerez tout autant ces publications :

Dictionnaire de théologie catholique/JUSTICE (Vertu de) I. Notion et nature de la justice,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.

La documentation/Durées de conservation,Ouvrage .

Petit traité d’argumentation judiciaire : 2009-2010,Le livre .

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Information pour les passionnés : Pourquoi l’avocat ne fait pas grossir

Dans le cadre de notre vocation de vous alerter, nous publions ci-dessous un papier vu sur internet aujourd’hui. La thématique est «la justice».

Le titre (Pourquoi l’avocat ne fait pas grossir) est parlant.

Sachez que l’écrivain (identifié sous la signature d’anonymat
) est positivement connu.

Vous pouvez prendre connaissance de ces révélations en toute tranquillité.

Le post a été diffusé à une date mentionnée 2022-09-30 11:30:00.

CHRONIQUE. Voici un aliment très gras, pas très écolo et cher. Mais l’avocat est excellent pour la santé. Les explications du Professeur Boris Hansel.






Par Boris Hansel, avec Guillaume Paret (vidéo)


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Chaque vendredi, retrouvez sur Le Point.fr la chronique nutrition du Professeur Boris Hansel, endocrinologue et nutritionniste à l’hôpital Bichat à Paris.

L’avocat est un fruit très gras. Il contient environ 20 g de graisse, l’équivalent de 2 cuillères à soupe d’huile ! Donc, intuitivement, on se dit qu’il vaut mieux éviter d’en manger si on fait attention à son poids ou à son cholestérol. Et pourtant, c’est exactement l’inverse. L’avocat ne fait pas grossir ! Les études épidémiologiques montrent même quelque chose d’incroyable : les personnes qui en consomment ont un poids plus bas que celles qui n’en mangent pas. Mieux : il est peut-être responsable d’une perte de poids, notamment au niveau du ventre !

Mais alors, comment expliquer que cet aliment gras et donc très calorique ne fait pas perdre la ligne ?

Il y a plusieurs raisons à cela :

D’abord, l’avocat contient des fibres, des constituants non digérés qui ont un effet rassasiant. À peu près 6 à 7 g dans un demi-avocat, c’est 20 % de la quantité de fibres recommandée pour la journée. Ensuite, il contient du mannoheptulose, une molécule de la famille des glucides qui a aussi un effet rassasiant. Un glucide, oui, mais qui n’a rien à voir avec ceux qui, avec le sucre, font monter le taux de glucose dans le sang ! Donc, si vous mangez de l’avocat, même tous les jours, vous aurez moins d’appétit pour manger d’autres choses, donc vous ne prendrez pas de poids !

À LIRE AUSSINon, il n’est pas déconseillé de sauter le petit-déjeuner

Concernant l’effet de l’avocat sur le cholestérol, vous pouvez être totalement tranquille. Les graisses contenues dans l’avocat ont un effet neutre, voire favorable, sur le taux de cholestérol sanguin ! Quant à son effet sur les maladies cardiovasculaires, les voyants sont au vert ! Par exemple, des personnes qui consomment au moins deux fois par semaine un demi-avocat ont un risque de maladie coronaire réduit de 20 %.

Bien sûr, tout n’est pas rose avec ce fruit, surtout si l’on aborde le sujet sous l’angle de l’écologie et du pouvoir d’achat. Mais c’est un autre sujet.

En pratique, manger des avocats régulièrement, cela n’est pas un problème pour la santé, bien au contraire. Manger un, deux, voire trois avocats par semaine peut tout à fait faire partie de l’alimentation idéale pour vivre longtemps et bien ! Et, si on arrive un jour à produire des avocats sans inconvénient pour la planète et à des prix abordables, alors il n’y aura plus de raison de s’en priver !


Bibliographie :

Droit pénal général et procédure pénale,Le livre . Ouvrage de référence.

La Cour de cassation et le code pénal de 1810 : le principe de légalité à l’épreuve de la jurisprudence (1811-1863),Le livre .

Une question de justice,(la couverture) .