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Retour sur l’édito : Au tribunal d’Amsterdam, Houellebecq joue sa dernière cartouche – Libération

Voici l’essentiel d’un éditorial que notre équipe vient de repérer sur internet. Le thème va résolument vous plaire. Car le sujet est « la justice ».

Le titre séduisant (Au tribunal d’Amsterdam, Houellebecq joue sa dernière cartouche – Libération) résume tout l’article.

Sachez que l’éditorialiste (présenté sous le nom d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres encarts qu’il a publiés sur internet.

Vous pouvez prendre connaissance de ces révélations en toute sécurité.

Sachez que la date d’édition est 2023-03-14 13:05:00.

L’article source dont il s’agit :

Après un échec face à la justice française, l’écrivain a tenté de faire interdire devant un tribunal d’Amsterdam aux Pays-Bas un film à caractère pornographique auquel il a participé. La décision a été mise en délibéré au 28 mars prochain.

L’embardée judiciaire de Michel Houellebecq l’a emmené jusqu’aux Pays-Bas. Plus précisément dans la salle A2 du tribunal judiciaire d’Amsterdam. C’est là que se poursuit son aventure, ainsi que celle de sa femme Qianyum Lysis Li, contre le collectif artistique Kirac et le réalisateur Stefan Ruitenbeek. Après avoir été débouté le 3 mars au tribunal judiciaire de Paris, l’auteur de Sérotonine continue sa bataille pour empêcher à tout prix la sortie du film Kirac 27, à caractère pornographique, où figureraient les époux Houellebecq.

Tout a commencé le 1er novembre lorsque Stefan Ruitenbeek, fan de Michel Houellebecq, désire le rencontrer pour lui faire part d’un projet. Après plusieurs échanges et rencontres avec son épouse à Paris, l’auteur signe un contrat avec le réalisateur et accepte de se faire filmer dans des ébats sexuels avec d’autres femmes. Ce ne sont pas des prostituées, mais des «fans». Mi-janvier 2023, des extraits de Kirac 27 sont diffusés sur les réseaux. On y voit l’auteur à succès torse nu dans un lit avec une jeune femme, à Amsterdam. Ces images font le tour du monde. Michel Houellebecq est furieux et décide de tout faire pour empêcher la sortie du film – prévue pour le 11 mars. Il porte plainte.

«Sommes-nous dans un livre de Houellebecq ?»

Ce mardi à Amsterdam, la salle d’audience n’est pas pleine. Des amis de Stefan Ruitenbeek, certains acteurs de Kirac 27, un caméraman et quelques curieux occupent les places assises. Michel Houellebecq, lui, n’a pas daigné venir. Uniquement représenté par ses avocats : la réputée Me Jacqueline Schaap, spécialisée en diffamation et en négociation de contrats, et Me J.Klopper.

Pour défendre l’écrivain, Jacqueline Schaap invoque sa vulnérabilité au moment de signer le fameux contrat. «Michel Houellebecq était sous influence de l’alcool et de médicaments lorsqu’il a signé, martèle-t-elle. Il a donné ses droits sans en réaliser les conséquences. Ce contrat est injuste et déraisonnable.» En face, Me Alberdingk Thijm s’emporte, dit avoir l’impression de nager en plein délire : «Sommes-nous dans un livre de Houellebecq ? Dans un rêve fou ? Un show ? s’interroge l’avocat de Stefan Ruitenbeek. Cela ne peut être un vrai procès.»

Les deux heures d’audience ne font que ressasser les mêmes arguments. Jacqueline Schaap insiste sur l’état mental de son client pour rendre le contrat caduc et obtenir l’interdiction de sortie pour Kirac 27. Une stratégie qui fait dire à Alberdingk Thijm que Michel Houellebecq «se sert de la provocation, comme à son habitude» pour faire parler de lui.

Jini Jane (1), une étudiante en philosophie amstellodamoise de 23 ans, a suivi les plaidoiries sans en perdre une miette. La jeune femme, modèle pour le réseau social OnlyFans, a participé au film. Elle a même eu des relations sexuelles avec l’auteur dans son appartement parisien. Mais sa demande de rejoindre la procédure a été refusée car leurs ébats n’étaient pas liés au tournage. Au début de l’audience, elle disait craindre qu’une victoire de Houellebecq lui soit préjudiciable. A la sortie, ses lunettes rondes ne cachent pas son sourire. Elle assure, confiante, que l’auteur de Soumission «ne peut pas gagner». Optimisme partagé par les avocats du réalisateur, même s’ils ne «peuvent pas prédire la décision du juge». La décision, mise en délibéré, est attendue pour le 28 mars.

(1) Le prénom a été modifié par son nom de scène à la demande de l’intéressée

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